Également très concernée par les sujets d’actualité majeurs que sont le réchauffement climatique et ses conséquences, la question de l’autonomie et la résilience alimentaire des centres urbains ainsi que celle de la sécurité alimentaire et de l’accès à une nourriture saine pour toutes et tous.En 2020, quelques mois après son élection au sein de sa commune (Saint-Ouen) en tant qu’adjointe au Maire déléguée à l’éducation, face à une contradiction de plus en plus prégnante entre ses convictions profondes tournées vers l’autre et le bien commun, et son métier qui semblait de moins en moins en adéquation avec son sens éthique et moral, elle fait le choix de mettre sa vie professionnelle de côté afin de se concentrer sur son mandat et prendre le temps de la réflexion et du recul.
Elle a passé près d’un an à faire le tour des salons et conférences qui traitaient des sujets qui l’animaient, jusqu’à suivre un Cours Certifié de Permaculture à la Ferme de la Cure. Celui-ci l’a définitivement convaincue que la suite de son parcours professionnel serait tourné vers l’agriculture avec comme objectif (peut-être un peu idéaliste) de participer à nourrir les autres, de leur donner ou re-donner l’envie de jardiner, de réfléchir autrement le rapport à la Terre, d’être actrice d’un changement qui lui paraît à la fois essentiel et prioritaire.
Très vite, imprégnée de ces convictions militantes, l’idée de monter une ferme urbaine, sociale et solidaire productive, nourricière et génératrice de liens a germé. C’est avec ce projet en tête qu’elle a passé un BPREA à l’Ecole Du Breuil, puis a rejoint l’espace-test de la Ferme de Paris en janvier 2024.