Natalia a fait plusieurs métiers dans le social, et a notamment travaillé pour une association contre les violences faites aux femmes. Son travail avait du sens pour elle, mais elle avait du mal à être enfermée entre quatre murs et ne voulait plus être salariée. L’important dans sa reconversion était de toujours garder ce sens, qu’elle trouve dans le maraîchage.
Le choix de la couveuse, c’était celui de ne pas se lancer tout de suite après le BPREA, mais en même temps de ne pas revenir au salariat. Son stage sur la ferme de Murielle Le Bihan (ferme des Quat’Saisons) lui avait plu, particulièrement l’organisation, les personnes, la proximité avec son lieu de vie, les interactions entre les trois fermes du site… Elle décide donc d’y effectuer son test d’activité.
Elle aime être dehors, travailler au rythme des saisons, avoir une activité physique. C’est aussi un métier qu’elle trouve très stimulant intellectuellement. Les liens avec les gens sont importants pour elle : dans son projet, l’AMAP est venue assez vite, pour le lien durable et l’échange qu’elle apporte.