Dès le lycée, et en parallèle d’un bac littéraire, Anaïs commence à travailler dans une ferme pédagogique. Elle suit cette voie entre agriculture et environnement avec un BTS Gestion et Protection de la Nature, où elle rencontre Alexandre Faucher (actuellement éleveur-berger aux Champs des Possibles). Embauchée en tant que naturaliste à la communauté de communes de l’île d’Oléron, son premier contact avec l’agriculture passe par de l’éco-pâturage avec des ânes pâturant les plantes envahissantes de l’île. Côté entrepreneuriat, Anaïs lance ensuite une activité d’éco-pâturage à Nantes, sélectionnée par l’association Unicités pour un service civique. Avec le CRAPA, structure régionale sur les races anciennes, elle anime des balades dans la cité Malakoff à Nantes avec des vaches nantaises. Sa formation se poursuit avec une licence en gestion et aménagement durable des espaces et des ressources à Perpignan, en alternance chez un viticulteur et un éleveur de vaches en montagne.
Découvrant à cette période le métier de berger en Catalogne, Anaïs vit sa première expérience en tant que bergère lorsqu’un ami lui laisse le bâton, les chiens et le troupeau. Emballée, elle postule alors à l’école du Merle, école reconnue de bergers, pour suivre leur formation pendant un an, au sein d’une équipe de 15 apprentis bergers, de 18 à 52 ans. Après l’obtention de son diplôme et un passage de six mois dans le Lubéron dans une ferme de chèvres laitières, elle part en Nouvelle-Zélande, pour apprendre initialement à être tondeuse de brebis. Elle se rend compte finalement que ça ne lui convient pas et enchaîne les voyages pendant deux ans, en wwoofing en élevage ovin ou salariée dans les vignes. A son retour en France en 2020, elle décide de s’installer en Ile-de-France avec son mari Tomaz pour rejoindre Les Champs des Possibles.